Trio Azzola/Caratini/Fosset presse





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Le duo constitué par Ie contrebassiste Patrice Caratini et le guitariste Marc Fosset relança la programmation du Caveau de la Montagne menacé de plaintes pour tapage nocturne et initia un iazz de chambre "sans tambour ni trompette" qui compta dans le paysage français des dernières années 1970. La réussite des deux complices reposait sur un important travail d'arrangement, sur les procédures d'exposé, d'improvisation, d'échanges, de soutien, de ponctuation... Le tout avec un répertoire moins solidaire des avant-gardes de l'époque qu'à l'écoute d'un folklore imaginaire nourri de la fréquentation des figures et des lieux du vieux Paris.
Dans son captivant livret, Patrice Caratini cite pêle-mêle la musique manouche des portes de Paris, les banlieues populaires, la guitare d'Henri Crolla, les images de Doisneau, la voix d'Arletty. Il y manquait un accordéon. Marcel Azzola s'imposait. Moins comme image d'Epinal (le destinataire du fameux "chauffe Marcel") que comme musicien défenseur sur tous les fronts d'un accordéon de qualité, mais longtemps brimé par ses producteurs dans son aspiration à la libre pensée du iazz. Alors qu'il abandonnait le parquet des bals pour une seconde carrière en duo avec la pianiste Lina Bossatti, Caratini et Fosset lui ouvraient les portes de l'improvisation sur un répertoire qui ne reniait en rien ses origines, offrant même à ses propres partitions un traitement bien mérité. Neuf ans avant le "new musette" de Richard Galliano, le trio marquait l'histoire de l'accordéon jazz d'une pierre blanche. Alfred Sordoillet

Jazz Mag
Dire que ces trois-là se connaissent bien serait faire insulte à la qualité de leur complicité. Redire leur talent, inutile : ils ont, dans cet espace où jazz et tango valsent au bal à Jo, quelques tours d'avance sur leurs successeurs ! Yannick Seité

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Cet album est une réédition de deux disques publiés en 1982 et 1986. Aujourd'hui comme à l'époque où l'on était bien loin du "new musette", ce trio continue de s'imposer. C'est l'équilibre parfait, le triangle équilatéral. Les compositions des membres du trio chantent sous les doigts de Marcel Azzola... La musique a l'air aussi simple qu'un pique-nique entre amis. Un pied dans la tradition. Un pied en dehors de la tradition aussi, pas longtemps, comme on fait une escapade. Ces trois là sont l'évidence même. Renaud Czarnes

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Marc Fosset et Patrice Caratini ne sont pas seulement des musiciens hors pair. Leur humour chaleureux et parfaitement dosé en fait un couple de compères qui vous met une salle dans sa poche avec brio. Marcel Azzola balaie vos antiques préjugés contre l'accordéon et réchauffe votre coeur : sa virtuosité de velours est un véritable enchantement. Le public siffle, bouge, l'accordéon mène la danse, les cordes le rattrapent, l'entousiasme dans la salle est à son comble. Dommage, ami lecteur, que vous n'ayez pas été là ce soir là, vous aimeriez l'accordéon !

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Cette judicieuse réédition est l’occasion de (re)découvrir, à travers ses deux disques enregistrés en 1982 et 1986 regroupés ici en un seul volume, le trio qui a, peut-être le premier, mélangé jazz et musette. Comme l’explique Patrice Caratini, c’est d’un désir mutuel d’élargissement des horizons musicaux qu’est né à la fin des années soixante-dix le trio formé de l’accordéoniste Marcel Azzola et du duo Caratini-Marc Fosset. Résultat : à travers ces dix-sept morceaux, quasiment tous des compositions à part le Miss Who ? d’Art Pepper, c’est toute une époque qui refait surface ! Et les titres en sont la parfaite illustration : Quartier Saint-Merri, Canal Saint-Martin, Fleur de Banlieue, Valse des Crayons, Azur Tango, le Chat Tigré... La musique concrétise tout ce que ces mots évoquent, cette atmosphère de banlieue des années cinquante, cet univers à la Doisneau dont parle Patrice Caratini dans un livret empreint de nostalgie.
Au fil des pièces, les influences des uns et des autres se croisent, se trouvent et se complètent. L’accordéon montre ses deux visages : mélancolique en solo dans Index ou associé à une contrebasse frottée (Canal Saint-Martin), il est aussi le symbole de la légèreté et de la joie de vivre du musette (Double-Scotch, Valse des Crayons ou encore le morceau titre Trois temps pour bien faire). Mais l’instrument d’Azzola s’intègre également à la perfection en dehors des sentiers de la valse, du musette et du tango où on est habitué à le voir traîner ses guêtres : biguine, bossa et swing font également partie de la fête. Un disque très réjouissant.
Arnaud Stefani


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Si vous aimez les Enfants du Paradis, Cosma, Piaf et le jazz, précipitez-vous comme moi dans ce caf' conç aux flons-flons aussi revigorants que n'importe quel chabada. Gérald Arnaud

Artistes et Variétés
Trois temps pour bien faire, trois musiciens pour bien jouer, tel est l'objectif visé et atteint. Voilà un album qui va faire tilt pour tous les amateurs d'accordéon qui aiement aussi le jazz, le swing et la valse à trois temps, et tous les fans du jazz qui aiment aussi l'accordéon pour sa sonorité nostalgique, ses harmoniques spécifiques et sa faculté d'adaptation. Une musique qui cherche à frapper au coeur, à exalter, à sublimer l'auditeur, et qui y parvient parfaitement.