Alain Jean-Marie presse





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Cliquez ici pour lire l'interview d'Alain Jean-Marie dans Jazz Magazine/Jazzman - Avril 2011.

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Cliquez ici pour lire l'interview d'Alain Jean-Marie dans So Jazz - Octobre 2010.

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Une authentique expérience, un solide casier musical (de Chet Baker à Lee Konitz), et une intégrité devant la musique qui n’a d’égale que sa modestie, Alain Jean-Marie est un des sept spécialistes mondiaux du be-bop. Le be-bop n’est pas un pas de danse ; ce n’est même pas un style, c’est plus léger : c’est une science (Charlie Parker, Bud Powell, Dizzy Gillespie), qui n’a rien à voir avec un truc populiste pour les ravis. C’est un art infiniment élitaire, donc égalitaire, abordable par peu de musiciens, raison pour laquelle le pianiste guadeloupéen, qui colore cette science de mémoire, est si sollicité. Francis Marmande

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Le soleil et la nuit ont toujours eu rendez-vous sur le clavier d’Alain Jean-Marie. Il lui suffit de plaquer deux accords pour qu’une coulée bleue naisse sous ses doigts, intensément mélancolique mais jamais triste, jamais pathétique. Son disque solo Afterblue nous avait enthousiasmés, ses Biguines Reflections emportent aussi dans un voyage baudelairien, à l’intérieur d’un style où le be-bop se marie sans cesse à la musique des Antilles, avec un côté festif de bord de plage qui n’est jamais loin d’un lit où calmer ses douleurs. On aura compris qu’Alain Jean-Marie est un des pianistes qu’on aime ici d’amour... Michel Contat

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Alain Jean-Marie est une figure emblématique du jazz et de la musique antillaise. Les musiciens le savent, qui font souvent appel à sa touche singulière : Chet Baker, Johnny Griffin, Lee Konitz, Clark Terry, Abbey Lincoln, Dee Dee Bridgewater. Son trio “Biguine Reflections” avec Jean-Claude Montredon (batterie) et Eric Vinceno (basse), décline des paysages intérieurs aux couleurs créoles subtiles. Rien à voir avec les cartes postales à l’exotisme racoleur. Ici, la terre natale embrasse le jazz avec une dignité mêlée de majesté. Fara C

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Sous ses dehors modestes, sans que cela se voie trop tant il est enraciné dans le blues et la tradition du hard bop, Alain Jean-Marie est un pianiste incroyablement audacieux. On assiste là à des prises de risques, des façons de s’exposer, des beautés abruptes qui vont bien avec le be-bop le plus pur de Relaxing at Camarillo. Et sans ostentation, l’énergie déployée, la sûreté des dessins mélodiques, le balancement entre les deux mains nous font reconnaître la petite musique inimitable d’Alain Jean-Marie. Arnaud Merlin

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On connaît la subtilité harmonique, la richesse mélodique, la finesse du toucher d’Alain Jean-Marie. On croit même les connaître par cœur, tant on les a entendues dans divers contextes. Qu’on y prête une attention renouvelée, et on en reviendra ébloui, les tympans ravalés des poussières de modes. Loin des icônes modernes, fidèle aux mânes de Bud Powell et à ses chers standards, ou confiant en sa propre plume, Alain Jean-Marie continue à creuser son propre et lumineux sillon. Thierry Quenum

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Timidité, discrétion, silence(s), effacement pourraient être les premiers mots pour esquisser un portrait d’Alain Jean-Marie. Mais aussitôt avivés, pimentés, parfumés pour se muer en exquis oxymorons : une timidité mais intense, une discrétion ardente, des silences éloquents, un effacement irrésistible... Un virtuose du paradoxe, pourrait-on dire de ce pianiste sans qui la scène parisienne du jazz serait terriblement handicapée. Il est celui auquel on pense lorsqu’on est en quête à la fois d’élégance subtile et d’efficacité chaleureuse - demandez ce qu’elles en pensent aux chanteuses Abbey Lincoln, Dee Dee Bridgewater, Helen Merrill, dont il a été le partenaire en studio ou en concert. Sans parler de ses confrères instrumentistes, de tous styles et âges, qui, des trompettistes ellingtoniens Harry Edison et Cat Anderson au saxophoniste Archie Shepp, en passant par Jackie McLean ou Barney Wilen, ont pu bénéficier de sa généreuse ductilité, de son art du sous-entendu, et surtout de sa sensibilité quasi sismographique. C’est dire que les solistes sont rares qui ne rêvent pas pour leurs improvisations des précieux écrins signés par un tel compagnon - plutôt que le terme “accompagnateur”, en l’occurrence réducteur, interlocuteur voire catalyseur, serait plus exact. Philippe Carles

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La virtuosité qui épate le néophyte, ce n’est pas son style. “J’essaie de jouer les notes essentielles, les notes qui chantent le plus”. Alain Jean-Marie se plaît dans la sobriété et la finesse. Deux qualités qui ont forgé la réputation du pianiste, un des jazzman français qui, tout en assurant la vitalité des clubs parisiens, s’épanouit depuis vingt ans dans l’ombre des plus grands. Jean-Louis Lemarchand